Liselund - Amitié pure

En septembre 2001, mon frère, un ami est moi nous avons passé une soirée sur l'île danoise de Møn. Nous avons dormi dans un hôtel qui était à l'entrée du parc de Liselund.

En prenant possession de notre chambre, j'ai lu dans le guide du Routard sur le Danemark, un paragraphe sur Liselund. Le paragraphe expliquait que Liselund était un parc avec une forêt qui est enchantée et a été une source d'inspiration pour l'écrivain Hans Christian Andersen. Mes compagnons et moi avons decidé qu'après le repas du soir au restaurant de l'hôtel de visiter la fôret pour vérifier si elle était réellement enchantée.

On a emprunté un sentier qui par endroit avait des rigoles qui formaient des sortes de goutières qui permetait de repérer les carrefours. Le sentier était bordé par des arbres de la forêt. Ce sentier semblait être le principal sentier de la foret au départ de l'hôtel juste après avoir dépassé un coin où l'on appercevait des constructions comme un bâtiment de type asiatique. Avant d'entrer dans la foret, on a vu une statue en français sur l'amitié pure. On a donc discuté sur le fait d'avoir des amis et des ennemis. On a émis le souhait de connaitre nos ennemis à l'avance et disant que le monde serait plus beau si on connaissait nos faux amis à l'avance.

On a parcouru de bout en bout ce sentier en discutant en français entre nous. Mon ami a exprimé le souhait de visiter aux maximum la forêt.

Moi, j'ai émis le souhait de renter avant la tombée de la nuit. On avait donc 2 intérêts divergeants.

Je répétais de temps en temps "Faisons demi-tour la nuit va tomber". Lorsqu'on arrive au bout du sentier, on est dans un carrefour à 3 bras avec un sentier qui part vers la gauche et un autre sentier qui par vers la droite. Je dis à mes compagons alors qu'il faisait encore jour "Faisons demi-tour maintenant car on va se tromper au carrefour". Mon ami me répond "Fais-moi confiance je retiens le chemin". Moi aussi, j'ai retenu le chemin, on a tourné à droite. On a marché sur le sentier de droite jusqu'à la tombée de la nuit.

La nuit on s'est éclairé à l'aide de la lampe de poche qui était dans mon sac-à -dos. Un moment, on fait une pause et je dis "on va voir comment faisait les anciens pour se repérer avant l'invention de la lampe de poche". J'ai éteins la lampe, on a alors été pendant un court instant de le noir total, on ne voyait pas la lune. J'ai vite ralumé la lampe.

Arrivés au fameux carrefour à trois bras, on tourne à gauche. On ne s'est donc pas trompé. Chose bizarre, c'est que la nuit, on constate que le premier sentier qu'on a pris à l'aller aurait changé en ajoutant au début du retour de nouveaux carrefours qu'aucun d'entre-nous avait remarqué à l'aller. C'était tellement déroutant qu'en discutant entre nous, on arrive à la conclusion qu'on s'est peut-être trompé au carrefour à trois bras.

Nous décidons la nuit de faire demi-tour et de retourner au carrefour à trois bras. Arrivé au carrefour, on ne sait pas par quelle sorte de magie on est désorienté et on réemprunte le sentier avec les nouveaux carrefours. On s'arrête à un carrefour, et on se met en quête de retrouver le sentier initial de l'aller. Pour ce faire, avec la volonté de mon ami, de visiter la forêt on prend à gauche dans le sentier un des carrefours ajoutés.

La forêt avait de mutlitudes carrefours. On emprunte au hasard certains carrefours au point qu'on s'est complêtement perdu et qu'on cherche pendant plusieurs heures le chemin du retour. J'avais dit le jour qu'on allait se perdre la nuit. Je rouspète à mon ami car il n'avait ni lampe de poche ni plan de la forêt. Ce qui déclenche une enguelade avec lui. On zigzague alors la nuit à la lueur de ma lampe de poche dans la forêt à la recherche du chemin du retour.

Après avoir marché pendant longtemps et pris un escalier de terre et bois, on arrive dans une très grande clairière ovale d'où part une mulitude de sentier. Nous sommes indécis sur le sentier à emprunter. On discute pour décider du sentier à emprunter lorsque l'on est plus ou moins aux milieu de la clairière, on voit apparaître dans le faiceau de la lampe de poche un gros cailloux. Ce cailloux grossi au fur à mesure que le temps passe. Il grossit tellement qu'il devient une stèle funéraire sur laquelle est gravé un prénom en français. Je pense me souvenir que le premier prénom sur la première stèle est "Pierre". A côté de la stèle érigée par le gros caillou, un autre caillou semblable au premier caillou apparaît, il grossit comme le premier pour faire une stèle comme la première stèle mais avec un autre prénom qui, dans mes souvenirs, était de culture francophone. Il y a eu plusieurs stèles similaires à la première mais à chaque fois avec un prénom francophone différent. Les stèle se mulitipliaient au point que je fais un mouvement rapide de gauche à droite avec la lampe de poche et dans le faisceau, de la lampe de poche, on voit un cimetière. C'était peut-être le cimetière de New York car de jour on discuté d'être assez haut pour appercevoir New York. Je dis alors "Que fait un cimetière en plein milieur d'une foret ?" et tout de suite après cette phrase prononcée est apparure une magnifique statue portée par des anges aux milieux des stèles. sur cette statue était gravé la date de 1789. En dessous de cette année était gravé "À l'amitié pure". Le corps de la statue est dans le mon souvenir celui de femmes avec les mains qui convergaient vers l'expression "amitié pure."

On avait 20 ans, les stèles funéraires et le cimetière qui grossissait dratistiquement et très rapidement nous ont fait tellement peur, qu'on a courru pour s'éloigner du cimetière qui grossissait grandement à vu d'oeil. On a alors couru perpendiculairement à la statue en prenant le sentier pile en face de la statue. On était tellement apeuré qu'on a courru la nuit. Dans notre course alors qu'il faisait noir, on a entendu le cri de douleur d'un animal. Tout de suite après, on a entendu un galop de cheval dans notre dos qui semblait se diriger vers nous. Le cheval était invisible, il nous a doublé.

J'ai connu un Pierre qui ne m'a pas fait d'amitié pure sauf peut-être au début de notre amitié. La clairière avec la multitude de sentier était une métaphore de la vie où chaque sentier représenterait des choix à faire. On a voulu voir si la forêt était enchantée. La réponse est oui.

Liselund nous a donné le conseil de faire une amitié pure. C'est un bon conseil car c'est la réelle amitié.

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