Bonjour,

J’ai rencontré dans ma vie, une malade de la Sclérose Latérale Amyotrophique. Ma mère qui avait cette maladie est morte en 2011 en souffrant par l’arrêt à petit feu du diaphragme qui fait respirer.

Par le témoignage de souffrance de ma mère, je suis devenu favorable à l’euthanasie alors qu’avant j’étais contre en raison de ma foi chrétienne.

Si l’euthanasie est une mort qui évite de souffrance programmée par une maladie mortelle comme la Sclérose Latérale Amyotrophique j’y suis favorable sous le modèle Belge pour les malades de maladies mortelle qui font souffrir.

Le risque de dérives est limité car dans le modèle Belge, c’est un jury de médecins choisi par le malade qui statue sur l’éventualité de faire une euthanasie. De surcroit pour limiter le risque de dérive, le malade trace par écrit plusieurs fois dans le temps sont désir de mourir énoncé aux médecins choisi. Comme le fait d’écrire est un acte volontaire et que cela doit être répétée, qu’il y ait des dialogues avec les médecins, le risque de manipulation est faible car le chois du malade doit être écrit plusieurs fois dans des temps espacés aux médecins qu’il a choisi. Je crois que les médecins ne se connaissent pas.

C’est le modèle d’euthanasie que je souhaite pour la France. Je le vois comme un passage en la vie éternelle choisi par un malade condamné à mourir dans la souffrance. Je crois que Dieu ne blâme pas les suicides altruistes.